juin 06
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Devant l’ampleur des flux documentaires au sein de l’entreprise, nombreuses sont celles mettant en place un CMS. Dans la société qui m’emploie nous avons fait le choix d’un outil hybride: un CMS, avec des applications de gestion quotidienne autour. Bien sûr, après une analyse fonctionelle solide, et la rédaction d’un cahier des charges quasi exhaustif, nous avons pris contact avec une grosse dizaine d’interlocuteurs pertinents du marché. Des outils propriétaires, des outils open-source, des outils basés sur des technologies open-source, mais propriétaires, des solutions phares, des solutions confidentielles…
Deux impératifs: l’adéquation au besoin (je rappelle l’exhaustivité du cahier des charges), et le délai. Le non respect du délai était assujetti à des pénalités en % de la valeur de l’offre. Deux consultés ont déclaré forfait (SSII avec pignon sur rue), sur ce dernier point, dont un la veille du dépôt des offres. Essayez la méthode, et vous verrez l’inquiétude apparaître dans la voix de votre interlocuteur. Il est vrai que le mal endémique des projets informatiques est le retard.
In fine, short-list avec trois outils, une solution leader, une SSII leader, et un outsider. La SSII leader a effectué un show contradictoire, opposant leur gourou, au gourou de leur partenaire; un conflit édifiant, en live! L’éditeur leader n’a pas démérité, et l’outsider a été brillant. A couverture de besoins équivalente, la souplesse a été privilégiée. L’outsider, plus réactif, moins bloqué par une roadmap internationale, a été choisi. Le seul écueil objecté était sa taille: petit, récent, on craignait sa disparition. Mais les sources (en php et mysql), étant récupérables en cas de défaillance, les technologies utilisées simples on écarta le problème. Et l’éditeur leader, risquait un rachat, par quelqu’un ne considérant pas la partie intranet comme stratégique… le rachat eu d’ailleurs lieu, et, pour l’instant, il est toujours commercialisé.
Le montant des offres variait de 10k euros à 1 million d’euros. La solution choisie se situait dans la fourchette basse, intégration et déploiement compris.
Depuis un an (déjà), l’outil choisi à permis d’atteindre les objectifs fixés au départ, et de répondre à bien d’autres; la réactivité de l’éditeur a toujours été impressionnante… et le contenu ne cesse de s’enrichir, sous l’impulsion des différents responsables de service.
Conclusion: si vous souhaitez un bon cms, et/ou un bon intranet, il faut:
- une volonté forte de la direction opérationnelle
- une analyse fonctionnelle solide
- un cahier des charges exhaustif
- du contenu
- des applications de gestion quotidienne
- et un partenaire réactif.
Faute de quoi, ça ne marchera pas…
- lire plus:
- l’article du Journal du Net sur notre choix
- le partenaire choisi, Intranetwork
- l’avis de Jean-Marc Hardy sur les CMS
- le commentaire de Joël Ronez
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J’aimerais bien connaître le nom du prestataire choisi. Tu peux me mailer ça en PV…?