oct 06
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L’écologie m’intéresse, l’environnement m’inquiète, le climat me fait peur. À 13 ans je pensais que l’aquaculture serait l’avenir de la bio-diversité marine, et que la pêche serait vouée rapidement à évoluer dans cette direction. À 17 ans, j’étais sûr que les écologistes seraient un parti fort, sans clivages politiques traditionnels, car le bien-être de la terre n’a pas de couleur. À 24 ans, je me suis dit qu’une prise de conscience globale allait enfin arriver, et qu’un formidable élan nous placerais dans le peloton de tête des pays qui protègeraient notre environnement. Je trouve Greepeace extremiste. J’ai 42 ans. Je suis plutôt social, plutôt de centre-droit. Personne n’a jamais répondu à mes attentes en matière d’écologie, d’environnement, de protection de la nature. Personne n’a jamais refusé de pratiquer le mélange des genres, l’écologie étant un combat auto-suffisant. Et je ne sais toujours pas quoi répondre à chacun de mes 4 enfants quand ils me demandent: « dit papa, qui c’est qui défend la Terre et les animaux? ».
Mais si un candidat se présente, et qu’il ne me parle que de ça, il aura mon vote. Parce que pour le reste, les structures existent, et qu’elles sont aussi auto-suffisantes. Parce que je refuse de parler de politique en France, et que l’écologie, ce n’est pas de la politique. Concentrons nous sur l’essentiel. Et sur ce que nous souhaitons être notre héritage. Rien ne doit être plus important que la défense de l’environnement. Sauf la santé. À quoi servent la liberté, l’égalité, si l’on est malade, si l’on vit dans un lieu toxique?
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