juil 07
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… oui, je crois que l’avenir est dans le CWR, ou Client Web Riche, cher à notre ami Louis Naugès. En m’appuyant sur des billets précédemment publiés, sur le Ninotop (08-06), puis sur son évolution, le Linutop (11-06) et plus récemment sur le Zonbu (05-07), un mini-PC sous Linux lui également, à 99$, mais au mode de distribution un peu curieux, je suis sûr que la voie du mini-PC, sous OS libre, et permettant d’accéder à des applications web riche, que cette voie est enfin ouverte. Pour paraphraser un ancien ministre, « la route est droite mais la pente est forte ».
D’ailleurs, tout récemment, une société grenobloise, Calao Systems, a fait la une de Linux Devices, avec une clé USB ntègrant 64 Mo de SDRAM, 256 Mo de NAND flash, un port USB 2,0 client, une interface Ethernet 10/100 et un controlleur USB 2,0 Hosts prévus pour deux ports additionnels, une interface d’extension 50-pin est également intégrée, le tout avec un bootloader U-Boot et le noyau Linux série 2.6! Pas encore de prix, mais on est toujours sur la bonne voie. Et quand je lis dans PC Expert de ce mois, un article (qui reprend le mien..;-) mais un an après!) sur le Linutop, mon optimisme s’accroit.
Ma vision? Chaque internaute, avec un UMPC wifi, ou avec un mini-PC, un identifiant Open-ID, et un accès à un eco-système personnel, en ASP, ou seront disponibles les applications 2.0 indispensables (ajax friendly):
- Gestion de l’information (flux)
- Outils de communication (messagerie, voix, IM)
- Blogging (écriture, gestion de production, conception, diffusion)
- Outils collaboratifs (agenda, bureautique, partage d’infos, gestion de projet)
- Reseaux sociaux (identité numérique, réseau pro)
- Média (consommation, production)
- Commerce (boutique)
Pour reprendre les propos de Régis, toutes ces solutions sont fournies par l’hégémonique Google, avec un zeste de Ziki et de viadeo/facebook. Je ne vais pas vous faire l’insulte de détailler les « produits » proposés par Google pour répondre à chaque demande, mais hormis Zoho, qui roule dans la même cour (enfin presque…), ou Zimbra, un mini-PC, avec un écran ad-hoc, ou un ultra-portable et sa connexion wifi, et vous êtes productif partout. Allez d’ailleurs traîner dans un Barcamp, ou un Yulbiz, et vous verrez ce qu’est le nomadisme informationnel!
Un ami, Éric, spécialiste de PRM et de CRM opérationnelle, vient d’ailleurs de proposer à un groupement professionnel de remplacer leur outils bureautiques traditionnels, par LA solution Google. Juste la version individuelle, avec création d’autant de comptes gmail personnels, plus docs, calendar, plus… Pas la version professionnelle, Google Apps. Parce que là, on rentre dans la solution packagée, quelque soit la taille du groupe: de l’école, à l’entreprise en passant par la famille ou la PME. Bien sûr, il faudra attendre la francisation de ces outils pour qu’ils se développent en France, surtout dans le milieu scolaire et entrepreunarial.
Proposez à un gestionnaire de centre de profit, une solution informatique à moins de 400€ (coût d’acquisition) par utilisateur, avec des outils puissants de communication et de collaboration, une messagerie professionnelle (nom@societe.com), 10Go de stockage par compte (je suis limité à 150Mo chez mon employeur), le tout sécurisé, sans spams (ou très peu), sans virus, avec comme seul point critique l’accès à internet, point qui va bientôt disparaître (Gears), et vous verrez sa réaction! Normalement, il signe tout de suite. D’ailleurs, après la démonstration d’Éric, son client a signé. Et maintenant, quelques jours plutard, personne dans le groupe n’imagine pouvoir revenir en arrière. Tant l’appropriation est forte.
Qui a raison? Jusqu’à preuve du contraire, et quelque soit l’économie, clic, mortar, 2.0, c’est et ça restera toujours le client. D’ailleurs, depuis près d’un an, j’utilise à titre personnel (100%) et professionnel (40%) la totalité des produits Google, via Firefox portable, sur une clé USB de 2Go. Avec plus d’une trentaine d’onglets (et donc autant d’applications) simultanés!
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C’est un Barrabillet du Barrablog
Nous allons clairement vers un monde où tous nos outils et données sont en ligne, accessibles en tout lieu, n’importe quand, avec n’importe quelle machine (anywhere, any time, any device).
Dans mon entreprise, nous utilisons exclusivement des outils web. J’ai accès à mon bureau n’importe où, je ne stocke rien localement. Nous chattons sur nos BlackBerry (avec forfait téléphonie classique, sans service dédié BlackBerry) avec Gmail, nous accédons à Salesforce.com via le navigateur du BlackBerry, etc.
Sans compter des réductions de coût et le potentiel collaboratif. Une véritable révolution.
J’ai récemment écrit un article au sujet des possibilités qui s’offrent déjà aujourd’hui aux entreprises.