Soyons éco-responsables?

A chaque achat que nous faisons, le commerçant nous délivre un ticket de caisse. Et dans la majeure partie des cas, comme nous réglons par carte bancaire, le même commerçant nous délivre un ticket justificatif de notre paiement par carte bancaire. Et en garde un double.

J’ignore la raison de l’émission de ce double, car chaque paiement par carte bancaire est d’une part enregistré dans le système de gestion du commerçant (encore appelé frontoffice), d’autre part validé et accepté par l’organisme bancaire (banque ou tiers certificateur), au travers d’un système de compensation qui enregistre de toute façon le paiement, et le rend immédiatement visible au travers d’un site internet sécurisé. Trois validations possibles en plus de ce second ticket, que l’on imprime donc inutilement.

Bon.

Maintenant, jetez un oeil sur les tickets que les commerçants vous fournissent. Le papier est un papier thermique. Donc il subit un traitement chimique spécial, destiné à le rendre utilisable par les imprimantes thermiques, qui chauffent le papier pour y faire apparaître les caractères et autres logos qui vont s’y retrouver. Ce papier est fragile, car dès qu’il se trouve au contact de la chaleur (dans votre portefeuille, au soleil sur la planche de bord de votre voiture, posé sur ou à côté d’un radiateur par exemple), il s’empresse de noircir et de faire disparaître toute information. Il faut donc rapidement en faire une photocopie si ce ticket doit servir de preuve d’achat. Ou alors il faut demander au magasin une facture, qui elle se fait en général sur un papier normal.

Encore une impression inutile. Encore du papier.

Mais la cerise sur le gateau, c’est la surface de papier produite ne portant aucune information utile au client. La partie du ticket qui contient le logo, parfois imposant, l’adresse du magasin, souvent joliment mise en page, un petit blabla de remerciement de plusieurs lignes, une phrase illégale concernant le fait que l’article ne peut être repris, un gros code barre probablement utilisé en cas de retour éventuel mais rare, pour simplifier le travail de recherche du commerçant, les horaires d’ouverture, de fermeture, les éventuelles périodes de promotion, l’heure et la date de l’achat…

Et souvent, ces informations sont plus nombreuses que les informations liées à l’achat proprement dit. Surtout dans le non alimentaire . Et occupent donc une place notable de papier supplémentaire. Enfin, ces tickets géants ne rentrent même plus dans nos portefeuilles et autres porte-monnaies, sans un pliage savant ou brouillon, rendant ensuite notre gestion de budget bien peu pratique.

Idem pour le ticket justificatif de paiement par carte bancaire, l’original, pas le double inutile, ou 50% de la surface ne sert à rien, et ou la mise en page pourrait être améliorée, pour encore réduire la surface utilisée, et donc la quantité de papier nécessaire.

En résumé, on gaspille du papier, de grandes surfaces de papier, qui en plus nous gènent au quotidien.

Et c’est sans compter sur les innombrables clients qui jettent directement ces tickets. Je n’aborderais même pas les innombrables tickets promotionnels dont la grande distribution alimentaire nous abreuve à chaque achat, pour nous inciter à consommer des produits dont nous n’avons pas besoin, sinon ils seraient

Que faire? Je n’ai pas encore d’idée précise, mais j’y réfléchis. Cependant, à chaque achat, systématiquement, à l’aide de ma carte bancaire utilisée comme coupe-papier, j’enlève les morceaux excédentaires et je les laisse au commerçant. Faites comme moi. Il finiront bien par réagir.

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C.A.R. Fan    CTRSP974

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C’est un Barrabillet du Barrablog

2 Responses to "Soyons éco-responsables?"

  • 1001portails says:
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