oct 06
23
Attention, raz de marée. Les adolescentes françaises vont bientôt y avoir droit, c’est une question de mois. Après Britney et Christina, la série Hannah Montana (avec Disney en tâche de fond) affole les adolescentes américaines. L’interprète principale, Miley Cyrus, joue le rôle de Miley Stewart une collégienne comme les autres…ou presque. Son père Robby et son frère Jackson savent qu’elle est aussi Hannah Montana, star de la pop de 14 ans. Voilà à quoi nos adolescentes vont être confrontées: une version pop prépubère de superman/kent. En plus, la musique est vraiment fun. Il va falloir que je me batte avec ma fille de huit ans pour pouvoir écouter les albums. Bien sûr, pour plus d’infos, le site officiel, celui de Miley, et l’album sur Amazon. Une combinaison idéale, ou sont disponibles, les épisodes de série, la musique associée, les magazines, les histoires, les sites internet…
pop+rock+dance
en jupe plissée.
Du son:
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oct 06
22
Titre un peu provocateur, mais pas loin de la vérité. D’abord, le contexte. Les DOMs, et TOMs, sont souvent le théatre d’affaires politico-économico-judiciaires à tendance familiale. Regardez Lucette Michaux-Chevry en Guadeloupe, Pierre Vergès à la Réunion, Gaston Flosse en Polynésie… la liste est tellement longue, que je ne peux être exhaustif. Mais les mêmes reproches sont fait à Monaco, en Wallonie, au Québec… Quel est le point commun? L’insularité. Chacun de ces territoires existe dans une forme d’insularité. Soit géographique, soit politique.
Alors? Eh bien, la gestion d’une collectivité locale, ou d’une entité administrative par des élus, doit s’appuyer sur les fonctionnaires en place. Ce sont les rouages naturels de transmission des décisions politiques de gestion, prises par les élus. Et bien sûr, tout élu souhaite pouvoir être sûr que les décisions sont bien envoyées et transmises aux bonnes personnes, aux bons techniciens, pour pouvoir être appliquées. La première mission d’un nouvel élu est donc d’identifier ces courroies de transmissions. Puis de mettre en place une structure hiérarchique de transfert. Dans une petite commune, le maire, ou ses adjoints, peuvent adresser directement chaque cadre, pour obtenir les résultats souhaités. Dans un grand département (800.000 habitants), une région, ou un état, c’est plus difficile. On s’appuie alors sur un appareil politique, ou les compétences sont identifiées de longue date. Sous réserve que cet appareil existe! Par exemple, en France, quand un président de région a besoin de compétences, il appelle son parti, puis dans le réservoir de savoirs disponibles, et sous réserve qu’il ne soit pas perdu dans une province obscure (Creuse…), les candidats ne manquent pas, formés (énarques, X, Ponts…), fidèles (souvent encartés), compétents (fonctionnaires en disponibilité). On est loin de ce tableau idéal, dès que l’on quitte le territoire métropolitain. Ces cadres hors-pairs, conscients de leur valeur, traînent toujours à proximité des cercles de pouvoirs, et sont pléthore en Île de France, ou parfois présents en région près d’un ténor de la politique (Bordeaux…).
Que faire quand on est loin de tout, de tous, et que l’on doit être sûr que les décisions prises seront bien relayées? Quelles courroies de transmissions mettre en place pour une transmission favorable vers les cadres exécutifs? Qui choisir, de confiance, pour organiser une garde rapprochée d’exécutants fiables? C’est là que le népotisme intervient. En effet, qui connait-on mieux que les membres de sa famille? Qui a le plus à perdre en cas d’éviction que les proches de l’élu? Ainsi, le phénomène d’insularité engendre mécaniquement du népotisme. Et les opposants politiques, sociaux ou économiques ne devraient même pas s’en plaindre, car une fois au pouvoir, le même dilemne se posera à eux. A qui puis-je faire confiance? Vaut-il mieux mettre à la direction de telle structure mon neveu incompétent mais obéïssant, ou un brillant individu, qui risque de jouer individuel, quitte à me mettre en difficulté? Le coeur de l’élu doit donc constamment balancer entre « certitude filiale » et « risque concurrent ». Bien que les deux ne soient pas forcément opposés. Le titre de ce billet aurait pu être « Insularité, donc népotisme ».
Et je n’entre pas dans le débat de la compétence de certaines catégories de hauts fonctionnaires, qui sont dans leurs corps respectifs, non par choix, mais par second choix, car pas assez performants pour avoir décidé de leur destination au sortir de leurs études, et qui doivent se satisfaire d’une affectation de seconde zone. Là, c’est tout l’état qui en souffre. Ce sera pour un autre billet
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oct 06
21
Pour garder son clavier toujours propre… sans commentaires; c’est sur Yahoo Store, mais au Japon. Un canard, usb, aspirateur. Qui fonctionne également sur PC. C’est Dyson qui va être jaloux!
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oct 06
20
Je vais même en remettre une couche, c’est ma madeleine de Proust à moi. Si je devais me faire mon média perso, j’aurais Cauet à la radio le matin, la méthode Cauet à la télé, Guts sur ma table de salon (ouais, pas de commentaires sur la localisation…), et maintenant, le Muppet Show en prime. Depuis Cauet, ma grille média est simplissime. Je vois Cauet, je sais que ça va me plaire. Je roule en scooter. Mais parfois, mon job m’amène à utiliser une voiture pour mes déplacements. Et à chaque fois, c’est le même rituel: je règle le siège, le volant, les rétroviseurs, et la radio sur laquelle Cauet sévit le matin. Et j’enrage quand je ne capte pas (Montélimar sud, le sud du 77, une partie de Périgeux…). Revue.
Cauet, c’est une équipe: Cécile, Cartman et Miko pour les visibles, et quelques autres. Cauet, c’est la vista, la capacité de rebondir en cas de souci, avec un vrai travail derrière une apparente nonchalance. Bref, Cauet c’est le gaulois que l’on rêve de voir sommeiller en nous.
Cauet, c’est des textes, dont vous n’imaginez même pas qu’il les a produit: ingénieur informaticien, Zidane y va marquer, Nick’l loft. C’est aussi des chansons avec les trois albums déjà produits.
Cauet, c’est de la presse: avec Guts, il a réalisé avec Gérard Ponson et Hachette Filipacchi le mag dont on révait depuis les années 80. Pourvu qu’il garde le poste de Directeur éditorial longtemps.
Cauet fait dans la restauration: son « Cauet Burger », chez Quick me réconcilie avec la chaine; j’ai levé le pied chez McDo, rien que pour l’idée de Quick d’aller chercher Cauet. Et en plus, chez eux, c’est le goût! J’ai fait quelques kilomètres de plus, rien que pour aller le manger. Du Cauet dans mon assiette!
Cauet fait du cinéma: dans les Aristos, de Charlotte de Turckheim, il joue un huissier hors pair, après avoir doublé Garfield.
Cauet fait de la télé: il ramène le Muppet Show (j’en sors juste), et je le remercie. C’est la première fois que j’arrive à réunir autour de l’écran ma femme, et mes trois gamins de 5, 8 et 12 ans, en étant sûr que mon ainée de 22 l’a également regardé. Je l’ai même enregistré, comme à la grande époque. Chacun à vu une émission différente, mais tout le monde y a trouvé son compte. Bravo pour le chauffeur de salle (caméra cachée…). On sent bien qu’Obispo était mort de rire, qu’Adriana c’est amusée et ça, c’est important. C’était juste trop court. Je vais en faire un K7 et on le regardera en boucle en hiver… J’avais juste le souvenir que l’animal s’appelait Jean-Marie… Et puis il y a aussi la méthode, ou même quand l’invité est mauvais, une fois Cauetisé, il en devient bon. La méthode, que j’enregistre pour la regarder dans de bonnes conditions, frais et reposé.
Cauet fait dans le multimédia, avec la DéVé de Cauet, et en plus c’est un bon produit.
Cauet fait dans la radio, et ça fait des années que l’on attend avec impatience les embouteillages, dans la tranche 6h-10h, pour en profiter au maximum. Et que l’on enrage quand on ne capte (voir plus haut). Heureusement, quand il change de maison, il garde la même (bonne) tranche (de rigolade).
Cauet fait dans le pote, car on sent bien que son équipe l’aime; dailleurs, nombreux sont ceux qui le suivent depuis de nombreuses années. Le mode Tribu. La Cauet Tribe. Et il ne sont pas nombreux dans les médias à pouvoir en dire autant! Il est bon camarade, et tout le monde l’aime. A part les jaloux.
Il me fait rire. Tout le temps. A chaque fois. Son imagination me scotche. Quand il ne fait pas des trucs que j’ai déjà fait, il fait des trucs que j’adorerais faire. Proust, je vous l’avais dit. Je regrette simplement qu’il n’ait pas été là 10 ans plutôt. Mais il ne serait probablement pas le même. Sébastien, t’es un génie, puisque je l’affirme, et que je suis d’accord avec moi-même; en effet, comment si bien réussir, en ces temps ou tout semble difficile, atteindre ses objectifs avec une apparente facilité, passer à travers les gouttes et les chausses-trappes de ce métier, ou les ennemis sont plus visibles et présents qu’ailleurs? En étant génial… mais bravo tout de même (sûrement) à l’équipe. Cauet, le Midas des médias français. Comme le disait Maria Letizia, pourvu que ça dure!
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billet modifié le 20061029
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oct 06
19
Pour ceux qui l’ignorent, je roule en scooter. Un Kymco Grand Dink 125cc, véritable GT utilitaire, qui vient de passer le cap des 40.000 km, sans grands soucis. Et pour un tarif de 25% inférieur à son équivalent chez Piaggio, avec un montant de prime d’assurance également franchement inférieur. J’habite à plus de 70km de mon lieu de travail, et je n’ai pas de voiture. Donc, j’utilise mon scooter au quotidien, et sauf tempête, neige ou tremblement de terre, je l’utilise chaque jour. L’alternative étant soit un trajet de type bus-RER-bus (2 heures), soit TER-RER-bus (2 heures 30), j’utilise rarement l’option. En plus la ligne TER est la dernière d’Île de France à ne pas être électrique, et probablement la plus en grève de tout le réseau français en nombre de jours par an. Donc, avec mon scooter, j’emprunte une superbe départementale, droite pendant près de 50 km, avec deux petits détours de village, et trois croisements anecdotiques, jusqu’à une autoroute dont la voie de droite est totalement défoncée (les plaques sont disjointes sur plusieurs centimètres). 90 km/h constants, et volontaires, au maximum, même les routiers me doublent. Et vite. Parfois, le matin notamment, aux croisements, matérialisés par des ronds-points, il y a un embouteillage. Et un matin, récent, l’embouteillage commençait près de 5 km avant le principal rond-point; probablement un accident, ou des travaux, et d’importance, vu la longueur! Autre paramètre: quand il pleut, et que l’on est en deux roues, il faut absolument éviter de rouler sur ce qui est blanc: les lignes blanches bien sûr, mais aussi les zebras, les lignes discontinues, les passages piétons, qui avec un peu d’eau se transforment tous en véritable patinoire. Et maintenir à bout de bras un scooter 125 de près de 200 kg, en glissade, c’est mission impossible, même à 15 km/h. Pour quoi toutes ces informations? J’y viens. Ce fameux matin ou l’embouteillage commençait à 5 km du rond-point, je remonte tranquillement la fille de voiture, en toute légalité, car il est possible de doubler. Je me remets dans la file à chaque fois qu’un véhicule arrive en face, en évitant soigneusement les morceaux blancs de ligne discontinue, puis je recommence une fois le véhicule passé. J’attends sagement que les véhicules s’écartent quand je tombe sur une portion de ligne continue, matérialisée par un petit terre-plein, a l’arrivée sur de petits croisements, ne nécessitant pas un rond-point. Lors d’un de ces arrêts, au dessus des arbres bordant la départementale sur toute la longueur de l’embouteillage, je vois surgir un hélicoptère de la gendarmerie, probablement une alouette, en rase-motte; une fois les véhicules écartés, je continue ma remontée, et l’hélicoptère passe plusieurs fois au dessus de la route, de gauche à droite, toujours surgissant de la cîme des arbres. Curieux. Arrivé en vue du rond-point, ne pouvant plus doubler, je me range derrière les véhicules, prenant comme tous les matins mon mal en patience.
Devant le rond-point, un gendarme mobile, me fait signe de me ranger sur le côté. Pas d’accident, pas de travaux, juste trois gendarmes, un fourgon et deux motos. Car après, c’est fluide, dans toutes les directions. Motif de l’arrêt: « Bonjour Monsieur, Gendarmerie Nationale, vous avez franchi une ligne blanche continue et doublé un véhicule par la droite, papier du deux roues s’il vous plait ». Je m’exécute, et demande au Gendarme antillais (je l’ai appris plus tard car en bon réunionnais, je suis toujours content de rencontrer un compatriote, et les accents ne sont pas toujours évidents à localiser) comment il peut avoir cette certitude, de là ou il est. Réponse: « Monsieur, avec votre couleur, l’hélicoptère n’a pas eu de mal à vous suivre ». Bon. J’ai vaguement argumenté sur l’improbable possibilité de coupure de ligne blanche pour cause de glissade assurée (en vain), et me suis franchement élevé sur le dépassement à droite (dans le fossé, ou les sous-bois), vu la distance séparant tous les véhicules, et la difficulté à manœuvrer un scooter de cette taille, sous la pluie, au milieu de véhicules à l’arrêt. Dans leur mansuétude, et après palabres avec l’hélicoptère, ils n’ont retenu que la coupure de ligne, en insistant sur le fait qu’il me fallait reconnaître l’infraction. Ce que j’ai fait, ne souhaitant pas passer du temps dans un tribunal à justifier une situation évidente, mais difficilement compréhensible même pour un motard, celle de l’utilisation d’un gros scooter à très petites roues, et de sa stabilité sur des zones à faible adhérence, sous la pluie. Une fois le procès verbal de contravention dressé, nos gendarmes ont plié bagage. J’étais le dernier concerné.
Plusieurs enseignements. Ce déploiement de force est justifié, sur une départementale particulièrement meurtrière. Mais les accidents dangereux pour les personnes y ont lieu en dehors des heures de pointe. Et là, jamais de contrôle. En tout cas pas un de visible sur cette portion en un an, et pas non plus depuis que j’ai récupéré mon scooter (après aménagement dans la région). Dans un tel embouteillage, les seuls conducteurs risquant une infraction sont donc les conducteurs de deux roues, les autres étant quasiment immobilisés. Juste après le rond-point, un radar fixe, fraichement installé, induit habituellement un respect scrupuleux de la part de tous les conducteurs (contrôle arrière). Après une telle attente dans un tel embouteillage, provoqué par la présence de notre groupe d’intervention, la plupart des conducteurs, ont naturellement eu le pied lourd. Par simple curiosité, je me suis arrêté quelques minutes pour vérifier, et près de six conducteurs sur dix ont eu droit au flash… ceux qui y ont échappé se trouvaient derrière un camion. La présence de l’hélicoptère, extrêmement coûteuse (1800 euros de l’heure juste pour la machine), n’est destinée qu’a repérer les éventuelles infractions, qui ne peuvent être commises que par des conducteurs de deux roues, je le rappelle, et à des vitesses forcément faibles, en regard du trafic opposé. Le rapport performance-coût me parait donc relativement faible.
Conclusion? Ce dispositif ne peut sanctionner directement que des motards, et permet une sanction indirecte en l’activation d’un radar fixe placé juste après. Espérons que le gain dû au radar fixe a amorti les frais du déploiement!
Ah oui, pourquoi Pikachu contre les schtroumpfs? Eh bien regardez plus bas, c’est moi en tenue de pluie (achat de ma femme qui a choisi la couleur pour que je sois bien visible dans le gris parisien ambient), sur mon scooter, et les gendarmes mobiles, de loin, ce sont bien des petits bonshommes bleus et blancs, non? En plus tout ça, ça fait un peu manga… Et ça explique la remarque sur la couleur du contrevenant!
crédits de moi en jaune
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