Adaptées de la rubrique équivalente du hub (forum) « Éthique sur Viaduc » du réseau social électronique Viaduc, je vous livre ici le fruit de plusieurs mois de réflexions sur le sujet.
Proposition de règles éthiques pour réseaux sociaux électroniques:
Proposition de règles éthiques spéciales pour forums de réseaux sociaux électroniques:
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D’abord, un éclairage de nos amis de wikipédia
Puis, un rappel rapide:
Les think tanks défendent des idées variées comme les libertés économiques, le sens de la justice, la liberté de la santé, l’éducation, l’éthique, la religion, etc. Les travaux de certains ont une renommée internationale et ils pèsent dans la politique, en particulier aux États-Unis … un think tank prétend faire une analyse objective au profit de la société, et non au profit d’intérêts particuliers, et ainsi exprimer une part de l’« opinion publique » intellectuelle
Et un commentaire:
Viaduc est le premier réseau social francophone sur internet; il fournit à ses membres la possibilité de créer des espaces de discussion du type forum, appelés « hubs »; donc le hub Viaduc est un forum, même s’il est plus policé (look, ergonomie…).
Cependant, pour fonctionner, un think tank réalise une analyse en groupe de travail, ensuite soumise à un comité d’approbation, avant publication (fonctionnement généralement constaté, même en France); le hub Viaduc n’est donc pas utilisable seul; il vaut mieux mettre en place un wiki, les thèmes étant proposés dans Viaduc, analysés et approuvés via ce wiki externe, puis publiés, succintement, dans une rubrique spécifique du hub. La publication in-extenso, se fera en externe (blog, ou site web, à accès restreint on non). Mais Viaduc, par son réseau de compétences, reste incontournable.
Plutôt que des idées, voici une architecture applicative (avec plein de W²0 dedans), selon un tableau action / application:
Il ne reste plus qu’à:
Au travail!
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Podcasting:
… moyen habituellement gratuit de diffusion de fichiers audio ou vidéo sur Internet que l’on nomme podcasts… le podcasting, véritable technologie multimédia, se différencie de la radiodiffusion et de la webdiffusion (webcasting) par la diffusion du son ou de la vidéo, non pas par un mécanisme centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs (soit 1 → tous), mais par l’action des auditeurs qui vont chercher eux-mêmes les fichiers balados (tous → 1, ou encore tirée, pulling, au lieu de poussée, pushing). Les auteurs des émissions publient des fichiers audio qui peuvent s’apparenter à une émission radio classique. C’est ensuite aux auditeurs que revient le rôle de créer leur propre liste de lecture (playlist) par leurs différentes souscriptions. Le téléchargement des programmes, issus des multiples sources qu’ils ont choisi, est alors automatique.
Le mot anglais podcasting est un mot-valise qui vient de la contraction de iPod, le baladeur à succès d’Apple Computer qui est a l’origine, avec Adam Curry, du développement du podcasting, et de broadcasting, signifiant diffusion. Ceux qui n’aiment pas la publicité explicite en faveur de l’iPod d’Apple de ce terme préfèrent parler en anglais de blogcasting, plus générique. Les termes baladodiffusion et baladiffusion ont été proposés fin octobre 2004 par l’Office québécois de la langue française. Il s’agit de mots-valises issus de la contraction de baladeur et de radiodiffusion. Ils ont été adoptés par certains gros baladodiffuseurs comme Radio-Canada (mars 2005) et Astral radio (octobre 2005). Un balado, ou fichier balado, est la traduction de l’expression un podcast (OQLF, 2004)…
Bon. Tout ça, c’est du wikipédia. Si l’on fait abstraction de la partie québecoise, il reste:
Mais ici, on parle de fichiers audio ou vidéo. Donc musiques, films, vidéos, éventuellement émissions de radio ou de télévision…
On oublie l’un des vecteurs (important?) de la culture… rien ne vous vient a l’idée?
Voyons… le vecteur premier… après la parole bien sûr…
Eh oui, le LIVRE!
Bien sûr, me direz-vous (enfin je l’espère), qu’est-ce que le livre vient faire là? Surtout aux vues de l’état général de l’édition?
Eh bien, il a tout à y faire!
En effet, à part quelques opérations spécifiques, surtout destinées à des populations ciblées (non-voyants, séniors…), la numérisation des oeuvres écrites est embryonnaire. QUi n’a pas révé, un jour d’embouteillage, de pouvoir lire son journal, finir le dernier chapitre d’Harry Potter, de savoir ce qu’il arrive a Malko… ou mieux, qui n’a jamais révé de pouvoir commettre une petit écrit, une nouvelle, des mémoires, une ou plusieurs poésies? Alors, bien sûr, il y a quelques éditeurs qui proposent des livres sur CD (hors de prix), des associations, qui numérisent des ouvrages récents (trop peu disponibles pour trop de demandeurs), et les éditions à compte d’auteur pour les écrivains en herbe.
Eh bien, si on utilisait les nouvelles technologies pour aider un peu? Je rappelle: diffusion=broadcasting, et ici, moyen de diffusion=livre. Suivons la netattitude, et disons moyen de diffusion=book. Réglons ici immédiatement le problème de droits: allez tous sur le site Creative commons pour vos propres droits, et je ne parle que d’ouvrages libres de droits (soit 80% de la littérature française). Alors?
Alors, on arrive à « bookcasting ».
Faisons du bookcasting! le moindre lecteur/baladeur mp3 moderne permet d’enregistrer sa voix. Enregistrez-vous quand vous racontez des contes à vos enfants le soir, enregistrez-vous quand vous lisez du Balzac, du Zola, du Victor Hugo. Et puis bookcastez sur votre blog, votre site, ou sur des espaces destinés au podcasting (squattons!). Lisez vos créations devant un micro, ou devant une webcam, et bookcastez! Récitez vos mémoires ou votre vie, de mémoire, faites du bookcasting. Je suis presque sûr de ne rien inventer de nouveau, mais j’aimerais assez que l’impulsion vienne de chez nous, petits français, grands maîtres de la littérature et de l’écrit, et nains au sein du web mondial, et du podcasting ambient…
Organisez-vous en communautés pour bookcaster des ouvrages volumineux… j’attend vos idées! Moi, je vais aller bookcaster une idée de bouquin qui traine dans les cartons depuis quelques années, et dont j’ai péniblement commencé les premiers chapitres, sans oublier certains cours magistraux réalisés pour de jeunes épiciers sur l’ingéniérie de rémunération (très fun ), et puis je vais commencer à bookcaster l’histoire des Barrabé, dont plus aucun volume n’est disponible, pour tous les cousins qui m’en demandent…
Ben voilà! j’ai de quoi occuper les soirées d’été sans séries américaines!
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