juin 06
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Voilà… j’ai trouvé un nouveau jouet!
Et en plus ça vient de chez Google. Pas de Web 2.0 cette fois, mais du bon vieux flash. Enfin une application flash réellement utile dans ce format, exploitant pleinement les fonctionnalités disponibles.
Bienvenue dans le monde de Gapminder. S’appuyant sur des éléments fournis par gapminder.org, et des chiffres venant de la banque mondiale, l’application propose de façon visuelle des graphiques détaillés sur l’évolution économique mondiale par pays.
Élements de comparaison disponibles, l’émission de dioxyde de carbone, le budget militaire, la population, la population urbaine, la contraception féminine… 16 grands indicateurs à placer en abscisse ou en ordonnée, pour comparer l’évolution des pays sur plusieurs dizaines d’années.
On peut sélectionner des pays particuliers « à suivre », et une barre « magnétoscope » permet de voir évoluer ces chiffres en direct. Étonnant. A conseiller aux enseignants, quelle que soit la population d’élèves.
Manque l’association aux évènement politiques (justifiant souvent les boulversements économiques), et la boucle est bouclée.
Encore du Google bon teint…
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Je sors juste d’un message d’Agnès Maillard, bien clair sur les rapports entre ANPE, Chomeur et Entreprise (ACE).
Bon. Le propos est clair, flagrant d’évidence (je l’espère pour vous), et sans illusions. Je reviens ici sur mon commentaire. Les salariés de l’entreprise sont en général peu formés et peu payés (pppp). Il n’est pas dans l’intérêt primaire de l’entreprise d’avoir une masse salariale énorme. Dont acte. De plus, comme souvent, les effectifs sont réduits.
Alors quand il faut former un salarié, deux problèmes se posent:
Hors, cette formation est destinée à profiter à l’entreprise, pas au salarié (c’est un plus). Et si le salarié est encore là, c’est qu’il donne satisfaction à son poste. Comment expliquer à un salarié devenu plus qualifié, que son salaire ne bougera pas, que son statut sera le même, vu qu’il est sûr d’avoir progressé? Que celui qui a la solution me la donne, il y a de l’argent a faire.
Donc l’entreprise veut garder ses pppp, et plusieurs choix s’ouvrent à elle pour des besoins ponctuels pointus (souvent le cas motivant une formation de salarié), d’autant qu’elle est souvent harcelée par des partenaires externes:
Trois situations précarisantes pour le spécialiste demandé. Qui, s’il est spécialiste va tôt ou tard chercher une solution plus stable. Et donc disparaître du marché.
Et le temps partagé, vient souvent d’une volonté farouche de l’individu concerné, que d’un GIE d’employeurs… a part peut-être dans la France agricole…
Le cycle va en fait s’épuiser. Le problème reste le délai. Et comme l’entreprise regarde de moins en moins loin, je crains le pire.
La solution serait d’institutionaliser le processus. Un peu à la manière des SSII, mais pour tous les secteurs. Certaines SSII, et grand cabinets de conseil se diversifient d’ailleurs dans ce sens.
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mai 06
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D’abord le lien.
Et puis s’inscrire. Indispensable.
En plus il y a du web 2.0 dedans!
Jamendo est un site de promotion de musique indépendante. Les artistes choisissent d’utiliser une license Creative Commons permettant de conserver leurs droits d’auteurs, et d’autoriser l’écoute, le téléchargement, la copie et la distribution.
Résumé des forces en présence: d’un côté un cadre légal protégeant les artistes, la musique gratuite, la possibilité de rémunérer les artistes, et les « magics » tags, de l’autre les internautes, avides, pauvres mais nombreux.
J’ai déjà rémunéré un artiste particulièrement prometteur (avis personnel), et que j’écoute en boucle. Et comme il y a 1000 albums disponibles, je n’ai pas encore fait le tour.
La musique proposée est assez inégale, mais globalement, pour les genres que j’apprécie, c’est plutôt professionnel, voire carrément bon. Une vraie pépinière de talents! Je livre en vrac: Ben Othman – Lounge Café Tunis « Intellectuel », Anawin – A glimpse inside the bubble, Manu Cornet – Distance & Temps, Mel’s – Hey Girl, Lego – Indélédébile, Lego – Remix & Collaborations.
Du lounge, de la pop, de l’ambient…
Ah oui, les « magics » tags (magics, c’est de moi). En fait, les genres de musique proposés par chaque artiste et par les internautes critiques apparaissent dans une liste, et plus le genre est courant, plus le nom est GRAND. Idem quand vous vous identifiez, vous avez la possibilité de voir une sélection/proposition d’albums correspondant a vos préférences (analyse de vos critiques croisée avec vos tags). Brillant de simplicité.
Un genre personnel, altiplano, qualifie tout ce que j’ai écouté… narcissisme, car pseudo éponyme.
Il faut adhérer, télécharger, critiquer, et rémunérer ce qui vous plait vraiment. Ce n’est pas un ordre, mais….
Adieu les jolies majors, adieu toutes les dadvsi …(sur un air de madras et foulards)
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