nov 09
16
Il existe plusieurs visions ou modèles de la gestion du support client. Je reprends ici les éléments d’un article de Jeremiah Owyang, customer guru, qui parle des « Four Social Support Strategies ». Outre le fait que certains aspects de ses propos me paraissent incomplets, je vois une cinquième stratégie, qui est LA bonne stratégie. Et que l’on peut mettre en place avec les moyens déjà à notre disposition, et une équipe dédiée de faible importance, mais qui sera pleinement efficace.
Jeremiah Owyang
D’abord, les quatre proposées par Jeremiah Owyang, avec mon approche et mon analyse personnelle.
1- Corporate. B2N (business to nowhere)
Ne pas répondre directement au client, et ne pas lui permettre de contacter directement l’entreprise. Dans le meilleur des cas, un numéro vert est fourni, avec un centre d’appel gérant les appels concernés, ou encore, un formulaire est disponible quelque part sur le site corporate de l’entreprise. En dehors d’une réponse automatique de prise en compte de la demande, il n’y aura pas de retour vers le client. Cela perturbe peu le fonctionnement de l’entreprise, et ne nécessite pas de remise en question. Par contre, cela créé de fortes communautés de clients mécontents, souvent actifs et visibles sur les médias sociaux.
2- Service support dédié. B2C
Les salariés de l’entreprise sont consitués en un pôle support dédié et répondent au client. Moins la société est communiquante, plus le service support aura du mal a résoudre les demandes client. Les réponses sont souvent stéréotypées, et ne concernent que les produits ou services phares, pour lesquels même les réponses aux problèmes ont été marketées. Les clients bénéficient d’un vrai suivi, personnalisable, mais dans les trèsu risque qu’ils soient entendus au delà des frontières de l’entreprise.
3- Top level Customer Support. C2C
L’entreprise repère ses « Key Customers » ou « Power Customers ». Par une analyse CRM détaillée et une étude des médias sociaux, elle va identifier des clients qui sont de véritables influenceurs, ou qui ont une réelle notoriété sur les produits de la marque. Et leur proposer de les nommer experts, en leur permettant de répondre directement aux clients traditionnels, au sein de communautés organisées. Il deviennent des experts et des community managers. Les clients sont plus compréhensifs s’il s’adressent à des gens comme eux. Mais le risque que ces experts en sachent plus que les équipes internes à l’entreprise est assez important, et les bases de connaissances sont souvent mal ou pas renseignées. De plus certaines informations internes ne pouvant être communiquées aux clients, les experts peuvent apporter des réponses incomplètes ou erronées à certaines demandes.
4- le futur: un CRM automatisé. IA2C
AU travers d’outils spécialisés, ou de canaux spécialisés (forums dédiés, Twitter, Facebook), des outils de CRM corporate vont analyser les différents propos tenus envers la marque, l’entreprise, les produits, et apporter une réponse appropriée, avec l’appui d’un système d’intelligence artificielle. L’automatisation des processus permettra aux très grandes entreprises de répondre rapidement aux questions simples, mais récurrentes. Cependant certains clients risquent de ne pas accepter d’être géré par un robot, et il sera beaucoup difficile de construire une réelle relation personnalisée avec le client.
Enfin, la meilleure stratégie possible. Elle peut être mise en oeuvre dès maintenant, en utilisant par exemples des outils comme Twitter ou Facebook. Laurent Dijoux, dans son livre Boostez votre Business avec Twitter donne des pistes très concrêtes, et il peut même directement intervenir dans votre entreprise, au titre de son activité de conseil. Cette cinquième stratégie porte bien son nom, car elle abat les clivages, et aggrège le meilleur des préceentes. En ayant le meilleur R.O.I.
5- le meilleur des mondes. All2C
Trois niveaux de réponse au client:
Il s’agit bien d’un système pyramidal, ne mobilisant qu’une équipe restreinte au sein de l’entreprise, s’appuyant sur des key users, avec un vrai support technologique et l’usage des meilleurs outils du Web collaboratif. Et je suis prêt à vous aider à monter cette d’infrastructure.
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lien court vers ce billet:
http://bit.ly/TheStrategy
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nov 09
12
Sur son blog Site Communautaire, Romain Parent (RP dans le texte) a émis l’hypothèse que les RT (ReTweets) allaient tuer les BackLinks, ou RétroLiens (RL) des blogs. Et depuis l’annonce il y a quelques jours de Microsoft d’indexer en live les tweets, suivi par la confirmation que Google allait faire de même, cette hypothèse prend du sens. Romain a posé plusieurs questions sur le sujet à Korben, Éric Dupin, et moi-même. Et voici mes réponses (Patrick Barrabé – PB dans le texte) sur le sujet.
Vous pouvez également lire le billet expliquant la démarche et consulter les réponses:
Real Time
RP: Qu’a changé Twitter dans votre façon de bloguer ou de partager votre veille?
PB [Patrick Barrabé => c'est moi]: Eh bien, j’ai simplement arrété de bloguer à un rythme soutenu pendant plusieurs mois! Maintenant, j’y reviens car je m’aperçois qu’il est nécessaire de développer quelques unes des idées jetées dans un tweet.
RP: Qu’a changé Twitter dans les pratiques de vos lecteurs?
PB: Aucune idée! je n’ai interrogé personne, j’autocratise mes blogs
RP: Pour vous le RT est-il entrain de tuer les Backlinks et trackbacks?
PB:De nombreux blogueurs, dont je suis, font depuis longtemps des mises à jour de leur billets avec les réponses non backlinkées à leur billets, ou avec des liens vers les billets approchant le sujet qu’il ont abordé. En fin du billet. L’hypertexte prend là tout son sens. Ensuite, le blogueur informe ses followers de la publication du billet, via Facebook et Twitter. Et les followers qui ont vu passer l’info la re-tweetent. Mais attention: le RT n’existe encore que parce que Twitter ne permet pas de lien sur le contenu. Le jour ou ils ajoutent cette fonction, l’usage du RT disparait au profit de sa réelle fonction: l’hyperlien.
RP: Cela a-t-il selon vous déjà un impact sur le référencement des blogs?
PB:Probablement. Suite au frein de publication, mon blog est passé d’un PR5 à un PR3, et depuis que je RT mes billets, il est remonté à un PR4. Mais c’est peut-être dû au fait de re-publier…
RP: Les accords récents de Twitter avec Google et Bing sont-ils selon vous de nature à améliorer l’accès à l’information pertinente?
PB:Tout accord entre des moteurs et des fournisseurs de contenu est forcément vertueux, et de nature à proposer plus d’information. Quant à améliorer l’accès à cette information, cela va dépendre des différents choix que les moteurs vont opérer, et de la pertinence de requêtes des utilisateurs.
engine…
RP: L’information la plus fraiche et la plus chaude est-elle forcément la plus pertinente?
PB: L’information la plus récente est forcément pertinente. Par contre plus elle est récente, et plus elle est brute. La notion de pertinence augmente avec le temps et la venue des analyses publiées de cette information. Mais là, tous les moteurs ont le même problème, celui du rating (ou notation) de la pertinence de cette information analysée. Et c’est d’ailleurs avec SearchWiki que Google est en train d’essayer de corriger ce problème.
Links? Chains…
RP: Est-il possible pour un moteur recherche de faire la différence entre récente et pertinente?
PB: Seul un spécialiste humain du sujet peut rapidement qualifier cette pertinence. Pour l’instant. Une analyse brute des RT pourrait effectivement définir la pertinence d’une information. D’autant que Twitter combine aussi la fraicheur de cette information. Mais là encore, c’est bien une intervention humaine qui fait apparaître une information dans les « trending topics » et également une intervention humaine qui emballe la machine en re-tweetant la dîte information. Une simple indexation des tweets par un moteur va donc combiner le meilleur des deux mondes. L’annonce de Bing, puis dans la foulée de Google sur l’indexation live de Facebook et de Twitter prend donc du sens
RP: L’intérêt de Twitter pour les moteurs est-il le contenu informationnel des tweets ou les liens que ces tweets contiennent?
PB: Les deux mon capitaine! Enfin je l’espère, car j’ai foi en leur volonté de proposer le plus d’information possible, et de l’information de qualité. Comme toujours, le vrai juge de paix sur le web, sera le contenu.
HighWay Info
RP: L’utilisation des réducteurs d’URL type Bit.ly n’est-il pas un obstacle à cela?
PB: Non. Il faudra que les moteurs s’adaptent. Petit retour en arrière: d’abord, la force des outils de redirection d’url et qu’il suffit de voir un lien provenant de l’un d’entre eux pour changer de fournisseur. Habitué à redir.fr, confronté à quelques interruptions de ce service, le jour ou j’ai vu un lien bit.ly, j’ai changé. Instantanément. Et sans aucun remords. Et j’ai découvert les différentes options disponibles, sans même s’inscrire: le compteur automatique, l’affichage de l’historique des liens que l’on propose sur la page d’accueil via un probable cookie, et la possibilité de renommer l’url obtenue pour quelle soit signifiante. Et j’ai un jour vu passer u.nu. Même réaction! Mais la c’est la contrainte de Twitter et de ses 140 caractères qui a dicté sa loi. Il me fallait des url vraiment courtes. Un outil de redirection d’url est donc indispensable tant dans Twitter que dans les blogs. J’ai ainsi pris l’habitude de proposer en fin des billets une url courte et signifiante du billet, souvent réalisée avec bit.ly.
RP: Comment le classement des Tweets et/ou le poids des liens contenus dans ces Tweets pourraient-ils être déterminés selon vous, et qu’est-ce qui serait le plus pertinent
PB: Eh bien il suffit de regarder comment la Whuffie Bank fonctionne pour comprendre ce qu’ils pourraient peser, et pour avoir une idée de la façon dont ils pourraient être notés
RP: Ce classement sera t-il lié uniquement au nombre de RT?
PB: Je reviens au choix de la Whuffie Bank. Je vous invite à cliquer sur le lien pour comprendre. En fait ils proposent un algorithme basé sur le RT, mais pas seulement. Si vous faites beaucoup de RT, vos RT auront moins d’impact que quelqu’un qui en fait peu. Si vous êtes RT par quelqu’un ayant une forte réputation, cela aura un impact positif supplémentaire. De même si vous RT un lien déjà RT de nombreuses fois, cela aura moins d’impact. Les règles sont donc simples, et conçues pour éviter le plus possible les « hold-up » de Whuffie. Bien sûr, comme IRL, il y aura toujours des malins qui pourront faire des scores en contournant l’algorithme. Mais comme le dit la « Whuffie Bank »: « Notre job est [...] de représenter correctement la valeur de la réputation«
RP: Les RT ne vont-ils pas être considérés comme du duplicate content?
PB: Oui. Google pourrait bien assimiler les RT consécutifs à du super duplicate content. En fait, encore une fois, comme Google ne communique pas sur le sujet, nous en sommes réduits à des conjectures. Mais il faudra intégrer cet usage, car s’il est facile de bloquer du duplicate content, par choix, ou légalement par copyright, il est impossible de bloquer un RT, surtout s’il s’emballe et utilise des redirecteurs d’url différents.
super duplicate content
RP: Y aura-t-il une prise en compte de la personne qui est à l’origine du Tweet http://www.laurentbou…?
PB: Probablement…
RP: Dans ce cas comment serait calculé le personrank? (On peut déjà constater que les profils twitter n’ont pas tous le même pagerank …)
PB: Cela va dépendre de la façon dont va être monétisée cette donnée. Et si les profils Twitter n’ont pas le même classement, c’est bien que les moteurs ont commencè à leur appliquer un rating!
RP: Comment pensez vous que Microsoft et Google vont concrètement tirer parti de leur accord avec Twitter?
PB: Microsoft va probablement continuer à gagner des parts de marché aux USA avec Bing, et Google encore améliorer la pertinence des résultats des requêtes. Je n’irais pas plus loin dans la prospective, tant les deux ont montré qu’ils étaient imaginatifs…
RP: Vont-il s’en servir pour proposer de nouvelles options de recherche, un nouveau moteur, améliorer l’algorithme existant..?
PB: Moui… je vois bien un bouton « TopTrend » à côté du « J’ai de la chance » Une forme de peoplisation de l’information. A quand un Closer/Gala/Voici du Tweet et du statut Facebook?
RP: La prise en compte des tweets RT pour le classement des contenus dans les moteurs serait-il de nature à rebattre les cartes et à donner leurs chances aux nouveaux entrants qui se plaignent souvent de l’impossibilité de percer dans la blogosphère en place?
PB: Je n’ai aucune pitié pour les blogueurs qui se plaignent. Si le contenu d’un blog est pertinent, riche et régulier, le blogueur va devenir influent. Les places sont plutôt prises pour les généralistes, mais il reste encore des pans entiers pour les spécialistes. Et percer dans la blogosphère n’a pas plus de sens que percer dans l’édition, ou la musique. C’est comme comparer le dernier tube d’Helmut Fritz, et le très attendu Sacrificium de Cécilia Bartoli.
RP: Le fait que Microsoft ait un accord similaire avec Facebook que l’accord signé avec Twitter est-il un avantage fort part rapport à Google, et pourquoi?
PB: Pour Bing, c’est un peu l’annonce marketing indispensable en ce moment. Ne pas le faire, aurait été pour Microsoft un mauvais signal vers les prescripteurs que sont les utilisateurs du Web2.0. Mais si Google a réagi si vite, c’est parce qu’il avaient ça dans les cartons. Et cela laisse supposer qu’ils ont encore beaucoup de surprises en stock…
RP: Twitter demanderait 100 millions de dollars à Google pour lui permettre d’accéder à ses contenus, vous pensez que Twitter à enfin trouvé son Business Model ?
PB: SON business model, je ne sais pas, mais en tout cas, un business model. Et comme dans la Valley, actuellement, on s’attend à ce que les entreprises rapportent enfin de l’argent, c’est plutôt de bon augure. La monétisation en B2B et effectivement une bonne option, qui devrait interpeller les législateurs, et détenteurs de contenus européens.
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lien court vers ce billet:
http://bit.ly/RTvsRL
sources:
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Gmail permet maintenant de mieux définir les options liées à l’accès hors connexion, l’ »Offline Mode ».
l’interface de gestion
Indispensable en usage mobile hors connexion au web, Gmail permet grace à Google Gears d’accéder à ses messages offline, après synchronisation préalable. Mais jusqu’à ce jour, il n’était pas possible de préciser les termes de la synchronisation : courte durée ou durée plus importante. Donc, Gmail s’employait à descendre la totalité des messages présents dans votre boîte de réception. Et chez moi, c’est plus d’un millier, car je classe rarement.
antériorité des messages et poids des pièces jointes
Maintenant, il va être possible de choisir la période de synchronisation qui convient le mieux à l’utilisation qui est faite de la messagerie de 4 jours à 5 ans en passant par la semaine et le mois.
Il est également possible de définir ces durées pour chaque libellé, et la configuration du poids limite des pièces jointes reste disponible.
la gestion des libellés
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http://bit.ly/1t3VoC
source:
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oct 09
22
En bon usager des transports en commun d’Île de France, je suis passé de la carte orange old-school au passe Navigo: une carte à puce, qui passée devant des bornes ad-hoc, permet l’accès aux bus, métro, RER et même trains selon l’abonnement choisi. Un autre mode de transport fait fureur à Paris depuis quelques temps: le Vélib’. Pour y accéder, c’est simple: il faut une carte Vélib’, un abonnement associé, et hop, dans n’importe qu’elle station Vélib’, on prend un vélo, et c’est parti pour une demi-heure gratuite. Le temps supplémentaire est facturé en sus.
Au début, de nombreux parisiens pensaient que c’était gratuit, et pour être sûrs de trouver un Vélib’ disponible en bas de chez eux ou de leur bureau, ou même pour ne pas faire à pied les quelques mètres les séparant de la station la plus proche, et bien ces parisiens attachaient leur Vélib’ à un poteau. Mais le compteur tournait, et ils eurent quelques surprises en fin de mois. Seule la première demi-heure est gratuite à chaque fois que vous prenez un Vélib’. Toute l’astuce consiste donc à changer de Vélib’ avant la fin de la demi-heure, dans la station la plus proche.
Une autre possibilité d’abonnement consiste à utiliser le passe Navigo combiné à un abonnement Vélib’ pour prendre ces vélos. Comme j’ai un passe Navigo, je me suis dit que c’était une vraie occasion d’utiliser ce formidable outil. Je me suis donc mis en quête. J’ai bien dis en quête. Parce que cela n’a pas été simple, et parce que ce n’est pas terminé.
D’abord, j’ai essayé velib.paris. Je plaisante… velib.fr, qui redirige vers http://www.velib.paris.fr. Le site est donc hébergé par le grand frère parisien. Joli site. Je clique sur le « Comment ça marche » du menu. Uniquement des liens qui mènent vers de l’information marketing. J’attaque « Abonnement / Tarifs », toujours dans le menu, puis sur le « en savoir plus » de l’ »Abonnement 1 an ». Là, premier problème d’ergonomie, les liens de bas d’information « En savoir plus » et « S’abonner » sont si proches, que je pensais qu’il s’agissait du même. Je finis par cliquer sur « S’abonner » après quelques minutes d’errance, je remplis la page d’information, en précisant bien mon numéro de passe Navigo.
Je confirme qu’il s’agit bien du numéro illisible qui se trouve au dos du passe, sur le côté ou il n’y a pas la photo, en bas à droite, ou tout à gauche dans la marge. C’est différent selon l’age de votre passe. Mais toujours illisible.
Ensuite, on vous demande de saisir un code secret à 4 chiffres, donc fort peu sécurisé. Sans compter que la plupart des utilisateurs vont saisir soit leur code pin de gsm, soit leur code de carte bancaire. J’ai vérifié, c’est le cas de 67% des personnes que j’ai interrogé. Impossible de saisir un code plus sécurisé: uniquement 4, et ni lettres, ni signes.
La seconde étape, la confirmation des coordonnées est une formalité. La troisième étape, est l’étape du choix de mode de dépôt de garantie: chèque ou prélèvement. Si vous choisissez chèque, vous avez directement accès à l’étape suivante, sinon, il faut saisir les coordonnées de votre banque et passer à l’étape suivante. L’étape 4 consiste à imprimer un fichier .pdf. N’ayant pas de chéquier, par choix, j’ai donc choisi l’option prélèvement.
Plusieurs surprises m’ont fait tiquer. Première surprise: il vous faut un numéro de téléphone portable, et sa saisie est indispensable pour valider votre demande. Deuxième surprise, les modalités de caution, abonnement et prélèvement sont différentes entre le site et les CGAU (conditions générales d’accès et d’utilisation). Troisième surprise, même en choisissant le prélèvement, il faut quand même régler l’abonnement par chèque! Et malgré la saisie des coordonnées bancaires complètes, il faut quand même fournir un RIB! Ce qui est la même chose… Légèrement agacé, j’appelle le centre d’appel AlloVélib’ 0130797930.
Accueil courtois, mais fin de non recevoir. Pas de paiement en ligne possible, chèque obligatoire. J’ai même droit à « si vous n’avez pas de chéquier, faites faire le chèque par un tiers ». Édifiant quand l’on connait l’article L. 131-15 du code monétaire: « toute personne qui remet un chèque en paiement doit justifier de son identité au moyen d’un document officiel portant sa photographie ». Le paiement en ligne est possible, mais uniquement après la première année d’abonnement. Impossible de payer en ligne la première fois! Alors qu’il faut de toute façon valider son abonnement une fois reçu leur courrier, pour pouvoir utiliser le service. Là, j’ai du mal à comprendre.
J’ai donc repris à zéro ma demande d’abonnement, je suis passé par la case chèque, et comme la loi me le permet, j’ai créé les deux chèques demandés, en respectant les articles L131-1 et suivants du code monétaire. J’ai imprimé le tout, et je l’ai envoyé. J’attend leur retour.
le chèque que j’ai envoyé…
Cerise sur le gateau, j’ai bien lu les CGAU, et j’ai relevé quelques éléments intéressants: il ne faut pas peser plus de 120 kilos, et mettre plus de 8kg dans le panier. Par expérience, aucun des deux éléments n’est respecté. Après avoir rendu un Vélib’, vous ne pouvez pas utiliser le service avant 10 minutes. Dommage si votre rendez-vous est caduc, si la boulangerie ou le traiteur sont fermés. Il faudra attendre, parfois sous la pluie (on est à Paris) ou revenir à pied; donc hors de question de déposer le vélo en station pour une petite course: il vaut mieux le garder et l’attacher à un poteau. Je comprend mieux les nombreux Vélib’ attachés ici et là avec un vague anti-vol.
J’ai aussi fait le tour de quelques communautés sur le web (Twitter, Facebook…) et le constat est édifiant: les utilisateurs de Vélib’ adorent le concept, mais sont d’accord pour reconnaître que le traitement administratif est catastrophique. Et l’un des utilisateurs a même recemment levé un autre lièvre, je cite: « lorsqu’on se réabonne, il faut deviner quand le réabonnement est effectif, pas de courrier, pas de mail. Pour ma part un mois de perdu à ne pas avoir reçu l’accusé de réception, à me dire que c’était dû à leur retard de traitement… ». Et c’est un fan absolu, qui souhaite rester anonyme, qui le dit. Il y a donc encore une belle marge de progression.
…à suivre donc…
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oct 09
21
Là, je crois que je suis le plus en retard de tous! Alors, je vais faire une liste des gens que j’ai rencontré, avec qui j’ai échangé et dont les projets sont funs!
D’abord, les possesseurs de Moo mini-cards, parce qu’ils le valent bien:
Brunjaa, Korben & Caju
Ensuite, ceux que je connaissais d’avant, mais qui méritent d’être une nouvelle fois cités:
LostInBrittany, TiKris, SaucissonSecNet, MrBoo
Enfin, les projets et individus qui ont retenu mon attention, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Merci aux autres porteurs de projets de me pardonner, ma mémoire est un peu volatile avec le temps, et le w2c09 est un peu loin!
Voilà. Et merci à l’équipe du Web Deux Connect 2009, aka Web2Connect 2009, aka w2c09, pour la qualité des intervenants, des interventions, de l’ambiance et du buffet! Next: 2010. J’essaierais d’y être… Sans oublier la suite des évènements, en permanence sur Web Deux Infos.
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